Organes: Sein - Spécialités: Analyse biologique

Etude Catalogue onco : étude exploratoire visant à évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer. [essai clos aux inclusions] Notre tube digestif abrite de très nombreux micro-organismes (bactéries, virus, parasites et champignons) qui constituent notre microbiote intestinal. Il joue un rôle dans diverses fonctions de l’organisme : digestive, métabolique, immunitaire, neurologique. Un déséquilibre au niveau de ce microbiote peut être à l’origine de certaines maladies notamment des maladies inflammatoires. Des études ont démontré que certaines tumeurs étaient liées à la présence de micro-organismes ou à un déséquilibre du microbiote. L’efficacité de certains traitements pourrait aussi dépendre de la présence ou non de bactéries spécifiques. L’analyse de ce microbiote pourrait devenir un test systématique avant la mise en oeuvre d’un traitement, prédictif de la réponse thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer (colorectal, du sein, de la prostate, du poumon non à petites cellules ou un carcinome hépatocellulaire). Des prélèvements de sang et des selles seront effectués avant le début du traitement chez les patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Des prélèvements sanguins et des selles seront effectués avant ou après le début du traitement chez tous les autres patients. Une autre étude sera aussi réalisée chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, des prélèvements sanguins et des selles seront réalisés avant et après le début du traitement (lors de la première évaluation de la maladie). Les patients seront suivis selon les procédures habituelles dans le centre pour leur pathologie.

Essai clos aux inclusions

Etude ExoDiag : étude pilote visant à quantifier une protéine de stress dans le sang et dans les urines pour le diagnostic et le suivi précoce de patients ayant une tumeur maligne solide. Des études récentes ont démontré que les cellules cancéreuses libéraient ce qu’on appelle des « exosomes » qui sont de petites vésicules qui possèdent une protéine à leur surface (la protéine HSP70) contrairement aux exosomes libérés par les cellules normales, qui ne la possèdent pas. Ces exosomes ont un rôle important dans la communication entre les cellules et peuvent favoriser la progression des cellules tumorales. La détection de ces exosomes avec leur protéine HSP70 permettrait donc une détection précoce des cancers et s’avère être une piste de recherche prometteuse dans le diagnostic et le suivi des patients ayant un cancer. L’objectif de cette étude est de détecter et de quantifier les exosomes avec leur protéine HSP70 dans le sang et les urines chez des patients ayant une tumeur maligne solide. L’étude sera décomposée en 2 sous études : une étude principale et des études optionnelles. Avant tout traitement, 2 prélèvements sanguins seront effectués pour l’étude principale et un prélèvement sanguin et d’urine (1ère miction du matin) seront collectés pour les études optionnelles chez chaque patient. Les prélèvements suivants seront dépendants de la prise en charge des patients qui pourra se faire par radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie ou intervention chirurgicale. Dans tous les cas, les prélèvements s’opèreront selon le même schéma qu’avant le traitement : lors de la visite de suivi de l’intervention chirurgicale, en fin de radiothérapie, à chaque visite de suivi en cas de traitement par hormonothérapie (en moyenne tous les 6 mois), toutes les 2 cures, le matin de la cure en cas de traitement par chimiothérapie. Ces mêmes prélèvements seront réalisés à la progression de la maladie. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles pour la prise en charge de leur pathologie. Concernant les témoins, 3 prélèvements sanguins et urinaires seront effectués espacés à chaque fois de 3 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Catalogue onco : étude exploratoire visant à évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer. Notre tube digestif abrite de très nombreux micro-organismes (bactéries, virus, parasites et champignons) qui constituent notre microbiote intestinal. Il joue un rôle dans diverses fonctions de l’organisme : digestive, métabolique, immunitaire, neurologique. Un déséquilibre au niveau de ce microbiote peut être à l’origine de certaines maladies notamment des maladies inflammatoires. Des études ont démontré que certaines tumeurs étaient liées à la présence de micro-organismes ou à un déséquilibre du microbiote. L’efficacité de certains traitements pourrait aussi dépendre de la présence ou non de bactéries spécifiques. L’analyse de ce microbiote pourrait devenir un test systématique avant la mise en oeuvre d’un traitement, prédictif de la réponse thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer (colorectal, du sein, de la prostate, du poumon non à petites cellules ou un carcinome hépatocellulaire). Des prélèvements de sang et des selles seront effectués avant le début du traitement chez les patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Des prélèvements sanguins et des selles seront effectués avant ou après le début du traitement chez tous les autres patients. Une autre étude sera aussi réalisée chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, des prélèvements sanguins et des selles seront réalisés avant et après le début du traitement (lors de la première évaluation de la maladie). Les patients seront suivis selon les procédures habituelles dans le centre pour leur pathologie.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Etude F-M-ER : étude visant à déterminer la fréquence des mutations du gène ESR1 sur sang circulant par une méthode d’amplification des acides nucléiques (Digital PCR) chez des patientes ménopausées ayant un cancer du sein métastasique et traitées par anti-aromatase. Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Parmi ces cancers, environ 70% expriment des récepteurs aux oestrogènes (RO+). Ainsi, les traitements anti-oestrogènes représentent une voie thérapeutique incontournable dans cette pathologie. Dans les tumeurs du sein RO+ on a pu observer des résistances aux traitements hormonaux via des mutations d’ESR1 dans les métastases. La détection de ces mutations d’ESR1 est un marqueur de la résistance au traitement par anti-aromatase. L’objectif de cette étude sera de tester, à plus grande échelle, l’apport diagnostique et thérapeutique de la recherche des mutations d’ESR1 sur sang périphérique, chez des patientes ayant un cancer du sein métastasique et traitées par anti-aromatase. Les patientes bénéficieront d’un suivi médical habituel trimestriel comportant une consultation, un bilan radiologique (scanner thoraco-abdomino-pelvien au minimum) et un bilan biologique. A chaque consultation de suivi trimestriel, l’oncologue recherchera les éléments de progression clinique et radiologique qui feront l’objet d’un recueil systématique dans le cahier d’observation. A chaque prélèvement sanguin de suivi habituel, 2 tubes supplémentaires seront prélevés et le plasma sera congelé. En cas de progression clinique et/ou radiologique, le plasma concomitant de la progression sera alors analysé par Digital PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase), à la recherche de 4 mutations d’ESR1 les plus fréquemment décrites dans la littérature. En cas de mutation identifiée par Digital PCR sur le plasma concomitant de la progression, une recherche spécifique de cette mutation sera réalisée sur les plasmas antérieurs à la progression (3 et 6 mois auparavant) et postérieurs à la progression (3 et 6 mois après). La participation des témoins, quant à elle, se limitera à un seul et unique prélèvement sanguin à la recherche de mutation d’ESR1. Il s’agira donc d’une participation ponctuelle. Ces sujets sains seront recrutés au sein du personnel du centre Henri Becquerel qui se verra prescrire une prise de sang à faire au laboratoire de biologie clinique lors d’une visite médicale réalisée par la médecine du travail. A l’échelle communautaire, cette étude permettra une documentation réaliste d’un concept biologique décrit dans la littérature et pour lequel les données sont encore rares. Une évaluation technique de la méthodologie utilisée, sa sensibilité et ses contraintes seront alors fournies.

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Étude NOMAT01 : étude observationnelle visant à valider un modèle de prédiction NOMAT de désescalade chirurgicale chez des patientes ayant des lésions bénignes atypiques du sein. [essai clos aux inclusions] À partir des mammographies de routine, de plus en plus de femmes sont diagnostiquées avec des lésions atypiques du sein par des biopsies. Dans ces cas, la procédure habituelle est la chirurgie systématique, même si un cancer n’est présent que chez 10 à 30% des patientes opérées. Par conséquent, il y a un besoin de développer des outils de prédiction pour discerner les cas où la chirurgie serait vraiment nécessaire. L’objectif de cette étude est de valider le modèle NOMAT pour prédire la présence d’un cancer du sein dans les lésions bénignes atypiques du sein afin d’éviter la chirurgie chez des patientes pour lesquelles elle ne serait pas nécessaire. Le but est d’obtenir un modèle permettant d’évaluer le risque et de n’opérer que les patientes à haut risque de cancer du sein. Dans cette étude toutes les patientes diagnostiquées avec une lésion bénigne atypiques du sein auront une chirurgie systématique. Les données cliniques, l’imagerie et les données histologiques seront recueillis de façon prospective ainsi que des échantillons de sang et de tissu. Ces données permettront de développer un nouveau modèle intégrant des biomarqueurs potentiels dans la base de données. Les données du modèle NOMAT des patientes participant à l’étude seront comparées avec le diagnostic des patientes après l’analyse des lésions atypiques pour évaluer sa valeur prédictive négative du cancer du sein. Les patientes seront suivies avec des questionnaires standards pour évaluer la satisfaction, la qualité de vie, l’anxiété et la perception du risque.

Essai clos aux inclusions